Tout savoir du plan de continuité et la sauvegarde de vos données, avant qu’il ne soit trop tard…
On ne veut pas être alarmistes, mais un jour, votre serveur va planter. Un café peut se renverser. Un ransomware peut faire irruption sans y être invité. Un collaborateur bien intentionné peut cliquer sur le mauvais lien au mauvais moment. Bref, le sinistre informatique, ça arrive souvent quand on s’y attend le moins.
Mais plutôt que d’attendre le bug fatal en croisant les doigts, il existe un outil magique, légalement recommandé et stratégiquement intelligent : le plan de continuité d’activité. Et pour qu’il soit efficace, il doit être solidement appuyé sur une bonne vieille sauvegarde des familles.
Le plan de continuité : ce n’est pas (juste) un document Word poussiéreux
Un plan de continuité ou PCA (pour les intimes), c’est une feuille de route qui explique comment votre entreprise réagit quand tout part en vrille : panne, incendie, cyberattaque, attaque de pigeons numériques… Il vise à assurer la survie des fonctions critiques de votre activité, coûte que coûte.
Il ne s’agit pas d’un rituel administratif qu’on sort pour faire plaisir à l’auditeur. C’est un vrai outil opérationnel qui peut vous permettre de redémarrer vos services en quelques heures, de protéger vos données, de rassurer vos clients et, accessoirement, d’éviter la panique générale.
Et spoiler : ce n’est pas réservé aux grands groupes avec une salle serveur climatisée et un responsable sécurité au brushing parfait. Toute PME ou collectivité est concernée. Parce qu’un sinistre n’a pas besoin de votre accord pour frapper.
Pourquoi la sauvegarde est le pilier de votre plan de continuité ?
Sans une stratégie de sauvegarde informatique solide, votre plan de continuité risque de ressembler à un plan de fuite. La sauvegarde, c’est ce qui vous permet de restaurer l’essentiel, de limiter les pertes, et de reprendre la main sans tout reconstruire à la main.
Une bonne politique de sauvegarde, c’est :
- des données stockées hors site,
- des sauvegardes régulières (pas tous les 29 février),
- une vérification des restaurations (oui, tester, c’est mieux),
- une documentation claire,
- une supervision active (avec des alertes en cas d’échec).
Et pour faire simple : si vous ne pouvez pas restaurer rapidement ce que vous avez perdu, vous êtes en situation de vulnérabilité opérationnelle sévère.
Le PCA, ça commence par quelques questions simples
Avant de rédiger des procédures longues comme notre bras, demandez-vous :
- Quelles sont les activités essentielles à maintenir en cas de coup dur ?
- Quelles sont les données critiques ?
- Qui fait quoi si le système tombe ?
- Combien de temps peut-on rester sans accès aux outils métiers ?
- Où sont stockées les sauvegardes ? (et qui a le mot de passe ?)
- Qui appelle qui en cas de pépin ? (spoiler : le stagiaire n’est pas en charge du plan d’urgence)
Ces réponses forment la base du plan. Ensuite, on structure, on documente, on fait valider, et surtout… on teste. Car un plan de continuité qui n’a jamais été mis en situation, c’est joli, mais inutile.
Besoin d’aide pour sécuriser vos données ?
Sauvegarde locale, cloud ou hybride : le trio de la résilience
Aujourd’hui, il est difficile de miser sur une seule méthode. La sauvegarde locale est rapide à restaurer, mais vulnérable en cas de sinistre physique. La sauvegarde cloud permet une externalisation sécurisée, mais dépend d’une bonne connexion. La solution hybride, elle, allie les deux mondes : rapidité ici, résilience là-bas.
C’est aussi une question de budget, de volumétrie, de fréquence de changement des données. Mais surtout de bon sens : ce qui compte, c’est de retrouver ses données dans un délai acceptable, avec une perte minimale, sans devoir sortir la boîte à mouchoirs.
Ne confondez pas sauvegarde et archivage !
La sauvegarde, c’est pour restaurer des données récentes après un incident. L’archivage, c’est pour conserver des documents à long terme, souvent pour des raisons légales ou historiques. Ce ne sont pas les mêmes outils, ni les mêmes durées, ni les mêmes objectifs. On ne sauvegarde pas ses factures comme on archive ses bilans. Et inversement. Les confondre, c’est risquer de restaurer un devis de 2016 en pensant remettre en route le serveur de paie. Ce serait dommage.
Et si un sinistre survient demain ?
Posez-vous la question : êtes-vous capable de reprendre votre activité en moins de 24h ? Vos clients, vos fournisseurs, vos collaborateurs peuvent-ils continuer à fonctionner sans votre ERP, votre CRM ou votre serveur de fichiers ? Si la réponse vous fait transpirer, c’est le moment d’agir. Ce n’est pas une prophétie de fin du monde. C’est une alerte amicale, du genre qui vous évite de découvrir un matin que tout est perdu.
L’erreur humaine, ce sinistre qui n’a pas besoin de cyberattaque
Un clic malheureux, une suppression de dossier partagée, une mauvaise manipulation dans l’ERP… L’erreur humaine est responsable d’une grande partie des pertes de données. Et elle n’a pas besoin d’un hacker pour vous mettre à genoux. C’est pourquoi la sauvegarde automatique, déconnectée des utilisateurs, surveillée par un outil sérieux, est votre meilleur allié.
Dynamips, le plan B de votre plan A
Chez Dynamips, on ne se contente pas de vendre des disques durs ou des licences cloud. On accompagne les entreprises dans la construction de leur plan de continuité, de la sauvegarde à la stratégie globale de résilience. On réalise des audits, on construit des scénarios, on installe les outils, on forme les équipes. On vous aide à documenter, à tester, à améliorer. Et surtout, on est là le jour où ça coince, pas juste le jour de la signature. Notre approche est claire : sauvegarde, restauration, continuité, disponibilité. Pas de jargon inutile. Pas de solution plaquée. Juste ce qu’il faut pour que votre entreprise tienne debout, même quand la technologie fait grise mine.
En résumé : mieux vaut prévenir avec humour que guérir dans l’urgence
Un plan de continuité bien ficelé, ce n’est pas un luxe. C’est un gilet de sauvetage numérique. Et dans ce gilet, la sauvegarde informatique est le rembourrage essentiel. Sans elle, ça flotte beaucoup moins bien. Alors prenez le temps de réfléchir à vos scénarios. De tester vos restaurations. De nommer un responsable. De vérifier vos accès. Et si tout cela vous donne l’impression de jouer à Fort Boyard version IT, appelez-nous. On a les clés pour vous aider !