Microsoft a annoncé la fin du support de SQL Server 2012 et Windows Server 2012 / 2012 R2. Dynamips fait le point sur la situation.  

 

Microsoft a annoncé la fin de son support pour les solutions SQL Server 2012 et Windows Server 2012

 

Fin de support chez Microsoft 

Comme annoncé en novembre 2022 sur le blog de Microsoft, c’est la fin pour les produits SQL Server 2012 et Windows Server 2012 ne seront plus pris en charge par le support de Microsoft. Pour le premier, la date de fin a été fixée au 12 juillet 2022 et pour le deuxième au 10 octobre 2023. La fin de support comprend les updates classiques liées ou non à la sécurité, les correctifs, le support technique et les mises à jour de contenu en ligne. 

Côté recommandations, Microsoft préconise à ses clients une migration des applications vers Azure s’ils souhaitent continuer à bénéficier du support en cas de problème. Grâce à la solution PaaS Azure SQL Managed Instance, les mises à jour seront automatiquement prises en charge. Les clients peuvent aussi choisir une migration vers les machines virtuelles Azure comme Azure IaaS. Si les clients ont besoin d’une solution en local, ils peuvent se mettre à niveau vers Windows Server 2022 et SQL Server 2019. 

La migration des applications pour les entreprises 

La fin de prise en charge du support d’applications est un challenge pour les entreprises et leurs services informatiques. Il suffit qu’une infrastructure soit un peu vieillissante pour se retrouver sans possibilité de mise à jour ou de patch du jour au lendemain. Pour remédier à ce problème, le cloud apparaît comme une solution pertinente et fiable, notamment pour les TPE et PME. Avec un dispositif Platform as a Service, l’ensemble des mises à jour et correctifs est automatisé. 

Si certains seront tentés de se dispenser de migrer leurs applications pour une solution plus récente, par flemme ou pour faire des économies, il est important de souligner l’importance des mises à jour dans la sécurité des données d’entreprise. Chaque semaine, Microsoft s’attèle à corriger de potentielles failles dans ses solutions pour garantir une sécurisation maximale à ses clients. Ne pas faire les correctifs expose encore plus une entreprise aux cyberattaques.